Une communication visuelle symphonique !
L’atelier Noir Symphonique vient de fêter son troisième mois de création !
Pas encore de quoi sortir le champagne, mais l’occasion pour moi de vous montrer les outils mis en place pour mon agence.
Mais commençons par une question existentielle…
Pourquoi le nom « Noir Symphonique » ?
Derrière ce choix énigmatique, beaucoup de raisons. Je cherchais tout d’abord à exprimer dans le nom la philosophie de l’atelier, qui est d’offrir une prestation plutôt haut de gamme, dans le sens d’une création graphique très soignée et méticuleuse (bien sûr, je travaille avec tous types de clients, des entreprises de taille importante ou modeste et sur tous types de projets ; mais pour chacun d’entre eux j’essaye de m’investir personnellement). Vous me direz alors : Noir Symphonique, en quoi est-ce particulièrement « haut de gamme ? » Pour moi, ce nom inspire un sentiment à la fois sobre, classe et vaguement grandiose. « Noir », c’est une couleur (ou plutôt l’absence de couleur) traditionnellement associée à l’élégance, la sobriété, et qui est utilisée dans presque tout travail de composition graphique. « Symphonique » m’évoque un orchestre ou une composition musicale à la palette d’instruments variés : quelque chose de puissant et passionnant. En accolant les deux termes, j’ai obtenu un oxymore (une formule associant deux termes aux sens opposés), riche de sens. Un « noir » a priori sans nuances et froid, devenant subitement plein de possibilités créatives !
Autre raison, plus terre à terre : nommer son entreprise impose d’être original pour ne pas avoir d’homonyme (a fortiori dans le même domaine d’activité). Et pour le coup, les agences de communication brassent large, on trouve de tout : adjectifs, nom d’animaux, d’objets, de plantes, expressions liées au langage ou à la vision… Dans ce foisonnement, il faut arriver à sortir du lot en trouvant un concept bien particulier.
Dernier point mais pas des moindres : Noir Symphonique en anglais, c’est « Symphonic Black », en musique l’un des nombreux genre de heavy metal, style que j’affectionne. Ma façon de lier le nom de l’atelier à quelque chose de personnel et au domaine de la musique, ce qui me parle beaucoup.
La charte graphique de l’atelier
Avant de me décider pour un style et un autre, j’ai bien sûr jeté un oeil à ce qui se faisait chez mes confrères. La tendance d’aujourd’hui pour les studios de design graphique est à la simplicité : noir et blanc essentiellement, quelque fois une touche de couleur flashy pour dynamiser le tout. Cela s’explique aisément : il faut laisser la place libre aux créations réalisées. Si l’on charge trop sa propre identité, on va créer la confusion.
Mais de la même façon qu’un tableau ne trouve pas uniquement sa place sur un grand mur blanc, mon parti pris graphique n’est pas neutre. Un peu ambitieux, même : ancrer mon métier (graphiste) parmi les arts traditionnels. On retrouve donc la peinture (d’où les détails de tableaux ici et là – je pense que ma formation en histoire de l’art y est pour quelque chose !), et la musique (comme évoqué plus haut avec le nom, et au travers du logo figurant l’ouïe d’un violon). Parlons du logo : après quelques dizaines de croquis, j’ai retenu celui-ci, perfectionné coup après coup, peaufiné dans un style vintage avec un effet abîmé, usé par le temps à la façon d’un sceau. Associé à ce logo, un symbole graphique créé en superposant deux fois le motif musical du gruppetto (sorte de « S » montant ou descendant).
Mes couleurs : un bleu grisé et sombre, contrastant avec un rouge-rosé très dynamique, le tout sur fond de beige très clair tirant vaguement sur le vert (cette dernière teinte est plutôt subtile ! je l’utilise aussi sur des textures de papier recyclé). En terme de typographie, j’ai associé Kelson Sans pour les titres, une police sans serif condensée, avec la légèreté et le ton humain de Dancing Script. Sur le reste du texte, j’exploite les nombreuses graisses de l’excellente Dosis.
Mes outils de communication
Support indispensable à l’heure actuelle, j’ai attaqué par la conception de mon site internet. Puis j’ai réalisé une plaquette à trois volets, au format 15 x 15 cm, imprimée sur papier épais et avec un pelliculage mat qui donne un fini satiné, doux au toucher. J’ai repris cette finition sur mes cartes de visite. Site, plaquettes, cartes de visite : ma panoplie « essentielle » pour débuter ma prospection terrain. Entrepreneurs de la région de Tournus, vous me verrez très certainement passer avec mon grand portfolio pour vous proposer mes services !